Review of Blues Harp (1998) by Arash B — 10 May 2012
Dans sa jeunesse, Miike faisait des films bien plus sages que Ichi ou Audition, mais d'une très grand force narrative.
Un yakuza aux dents longues et un jeune adulte, élevé dans la rue, se lie d'amitié. L'un prépare un plan pour passer chef de famille, l'autre, qui deale un peu pour survivre, se révèle être un génie de l'harmonica et trouve son âme soeur. Seulement voilà, rien n'est jamais facile chez Takeshi Miike...
Ce destin croisé enchaîne les moments de bonheur et de mélancolie avec grand brio, et le montage tantôt nerveux tantôt langoureux montre qu'avant d'être un grand cinéaste de l'horreur, Miike est un grand cinéaste tout court. (Revoir aussi son Birdpeople of China, chef-d'oeuvre de poésie).
This review of Blues Harp (1998) was written by Arash B on 10 May 2012.
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