Review of Magic in the Moonlight (2014) by Broyax — 16 Jun 2018

Sauf très rare exception, Woody Allen retombe régulièrement dans ses travers coutumiers, à savoir la réalisation de films insignifiants au scénario inexistant. Il meuble alors comme d'habitude comme il peut avec des dialogues vides, neuneus et ineptes, quand ils ne sont pas gnangnans... et insignifiants.

Aussi, ne sommes-nous pas étonnés par ce film à la petite semaine, particulièrement vide et insignifiant duquel il a tiré tout de même une plombe et demi de métrage à dormir debout. Dans ce milieu rupin de la fin des années 20, l'inutilité du propos, la vacuité du sujet n'en sont que plus vaines et plus évidentes encore. La petite bécasse Emma Stone aux yeux globuleux et au visage de poisson pas très frais tire bien sûr un peu plus vers le bas ce qui touche déjà le fond ; quant à Colin Firth, s'il n'est pas aussi mauvais, on ne peut pas dire qu'il s'en tire sans laisser des plumes. Mais personne à dire vrai ne sort indemme d'une ineptie de Woody Allen, le petit prétentieux binoclard, faiseur d'étrons confirmé(s).

Même la fin est d'une bêtise et d'un convenu qu'on en revient pas... tout ça pour... ça ! quelle mauvaise blague... Les connaisseurs auront remarqué néanmoins -pour s'aérer l'esprit- la présence récurrente d'une diva à la robe divine signée par le couturier Zagato à ce qu'il me semble. Une rare à l'époque et encore plus rare maintenant et quasi-inestimable 6C 1750 ! Oui, ça, je n'en reviens toujours pas, quelle beauté...