Review of Silver Linings Playbook (2012) by Broyax — 12 Jan 2017
Deux heures d'un psychodrame à la petite semaine avec la psychanalyse de comptoir qui va avec, les clichés habituels sur les doux dingues (mais sans Rain man), la happy end éculée et tout le saint-frusquin qui l'accompagne : quelle chierie ! le meilleur moment à dire vrai, c'est lorsqu'on voit (enfin !) le générique de fin défiler ! je crois que Christophe Colomb a dû éprouver la même sensation en 1492 lorsqu'il a touché (finalement) terre.
Mais ce n'est pas tout ! à cette indigente et consternante indigence, il faut surajouter les comédiens qui surjouent en permanence, y compris De Niro toujours bloqué dans son rôle de Mon beau-père et moi (où est Ben Stiller ? où sont les chiottes qui débordent sur la pelouse ?) et à cet égard supporter les deux taches Cooper et Lawrence, l'un renforçant la nullité de l'une et l'une faisant ressortir encore davantage la surnullité de l'autre, chacun cherchant à se surpasser dans cette course vers les tréfonds du néant audiovisuel.
La thérapie du bonheur, elle est simple en fait : d'abord éviter les deux taches, puis éviter les films d'un certain David O'Russell, pitoyable branquignol de bas étage.
This review of Silver Linings Playbook (2012) was written by Broyax on 12 January 2017.
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